Journal télévisé |
Prenant la parole, le président du comité de suivi des accords politiques, le général Bouréma Condé a fait remarquer qu'il n'est pas question d'ouvrir un second procès après les résultats malgré l’insistance de l’opposition.
Il dit : citation :
« Quand les résultats ont été purgés par les tribunaux, il n'est pas question d'ouvrir un second procès ici. Deuxièmement, des résultats ont été donnés par la CENI. Dès l'instant, il y a des contentieux autour de cette question, il n'y a que le consensus entre les partis politiques pour régler les différends. Aujourd'hui, nous avons pris la décision avec l'accord de tout le monde de renforcer cette réunion restreinte par la participation des experts de la communauté internationale qui est toujours à nos côtés pour une sortie de crise. Pourquoi ? Parce que, nous avons toujours besoin de l’expertise de quelqu’un. Ce n’est pas parce qu’on ne s’entend pas entre nous guinéens mais peut-être, ils ont vécu des expériences-là dans les endroits du continent africain »,
A noter que le chef de file de l’opposition Mr. Cellou Dalein Diallo a affirmé lors d’une session extraordinaire tenue ce lundi 30 avril 2018 au siège de l’UFDG, la reprise des manifestations de rue ; tout en invitant ces militants a observer et faire observer une journée ville morte ce jeudi 3 mai 2018.
La grande question est celle de savoir : inviter ses militants à observer une journée ville morte dans un pays ou plus de 75% de la population ne trouve à manger que lorsqu’ils sortent tourner jusqu’à 14h, est-il la solution a cette crise ? est-ce que cela c’est ne pas inviter ses militants au suicide ? C’est toute la question !
Fatoumata Binta Bah www.balekonews.com